Les indicateurs sur la durée de vie d’une SSD

Les stockages SSD ont une vitesse d’écriture et de lecture plus importante que celle des stockages HDD. Ils sont ainsi très prisés pour le gain de performance qu’ils offrent. Cependant, ils ont une durée de vie plus courte que vous pouvez déterminer de différentes manières.

La technologie utilisée

Les disques SSD utilisent la mémoire flash NAND pour fonctionner. Pour faire simple, ils fonctionnent comme une clé USB géante. Cette mémoire flash peut être de type SLC (Single Level Cell), MLC (Multi Level Cell) et TLC (Triple Level Cell). Avec la SLC, chaque cellule peut stocker un bit, deux bits pour la MLC et trois bits pour la TLC. Avec plus de bits stockés, il y a plus de performance, mais la durée de vie devient plus limitée. Ainsi, la technologie TLC (qui est la plus courante) dispose d’une plus faible durée de vie.

Le TBW ou TeraBytes Writing

Le TBW est un indicateur fourni par les constructeurs de SSD. Il s’agit en quelque sorte de la durée de vie estimée du produit puisqu’il indique la quantité maximale de données que vous pouvez écrire sur le disque. Il dépend de la capacité du disque, mais aussi de la qualité de construction. Pour un usage moyen, un disque de 4 To avec 2 400 TBW peut durer près de 5 ans. Pour un usage intensif, cette durée de vie peut chuter.

Le DWPD et le MTBF

Sur les disques haut de gamme, l’endurance n’est pas exprimée en TBW, mais en DWPD (Drives Writes Per Day). Il s’agit de la quantité de données que vous pouvez écrire par jour sur une période donnée (souvent 5 ans). Si vous dépassez ce DWPD, cela réduira la durée de vie du disque SSD. Et enfin, pour déterminer la fiabilité du disque, les constructeurs fournissent le MTBF (Mean Time Between Failures). Il représente le nombre d’heures restant avant une défaillance. Il peut aussi être indiqué sous le nom AFR (Annual Failure Rate ou nombre de panne par an).